vendredi 17 février 2012

Typologie des potes n°2 : le pote Duracell - Ma soupe thaï façon Tom Ka Kaï


La dernière fois, on avait parlé du pote en carton. Depuis, j'ai identifié une nouvelle catégorie : le pote Duracell. Tu vois le petit lapin rose qui s'arrête jamais? Le pote Duracell, même combat, il est toujours le premier sur les plans vacances, sur les tournées de shot, sur les soirées et le dernier à rentrer chez lui. Le genre de personne qui ne fait pas les choses à moitié, qui ne boit pas juste 2-3 verres et après je rentre, qui ne mange pas juste un plat j'ai pas trop faim, qui ne discute pas tranquilement histoire de mettre les choses au point, qui ne va pas dormir chez bidule pour enfiler des perles. Avec ce type de pote tu ne sais jamais vraiment où la soirée va t'emmener et c'est ça qui est bon.

Il se trouve que mon pote Duracell est une pote. Et oui, ma poulette, j'ai réalisé que je te devais un certain nombre de mes pires soirées. Quand je me suis retrouvée pieds nus dans New York parce que ma bride de sandale avait lâché, et que tu fonçais dans chaque bar. Quand tu t'es improvisée barman et que deux de tes Cosmo m'ont expédié dans mon lit sans même un passage par la case soirée. Quand tu cherches l'embrouille alors que tu sais pertinemment que j'ai HORREUR DU CONFLIT. Parfois, je me demande où est le bouton off. Sans toi, j'aurais certainement fait des économies de Doliprane et évité certaines situations au delà de l'embarassant. Mais j'aurais aussi râté les balades en scooter à Phuket, les egg benedict à NY, les restos en amoureuses à Paris, les sessions plateau-télé devant Top Chef, les shots de Jägermeister dans des PMU douteux, les fou-rires au ciné devant un public Télérama furax, les karaokés épiques sur Larusso, les pérégrinations à Rungis en pleine nuit, les débats politiques qui finissent en pugilat, les apéros à l'alcool de prune, les ateliers cuisine où tu lèches tous les plats, les interminables débriefs où on en arrive toujours à la même conclusion ("non mais laisse tomber, il est complètement flippé de la vie ce type").

Voilà, tu as à ton tour 25 balais depuis et j'espère que tu bois déjà ton deuxième café histoire d'être prête to Give me everyyyyyyythiiiiiiiiiing tonight!!!!!! En attendant, voici une petite recette qui te rappelera la Thaïlande, là où tout a commencé entre banana pancakes, oeufs brouillés-bacon, pamplemousse chinois, phad thaï, mango shake et alcool local (c'est une recette facile et rapide, tu n'auras donc aucune excuse pour ne pas cuisiner quand je viendrais dîner chez toi) :

Ma soupe thaï façon Tom Ka Kaï

Temps de préparation : 15 minutes
Pour 4 personnes :
- 400 g de crevettes roses
- 1 barquette de mini-maïs frais (baby corn)
- 300 g de shiitakés (ça marche aussi avec des champignons de Paris)
- 1 paquet de vermicelles de riz
- 1 petite brique de lait de coco
- 1 citron vert
- 1 pot de pâte Tom Ka



Emincez les shiitakés en lamelle et coupez les mini-maïs en 4.

Dans une casserole, mettez 750 mL d'eau à bouillir. Ajoutez 2 cuillères de pâte Tom Ka, les vermicelles de riz, les shiitakés et les mini-maïs. Baissez le feu et laissez mijoter 10 minutes.

Pendant ce temps, épluchez les crevettes. Ajoutez-les à la soupe.

Versez le jus du citron, le lait de coco, goûtez, réctifiez l'assaisonnement, servez immédiatement.

3 commentaires:

Julieta a dit…

Ahhhhh t'es trop une choupinette ma Soso!!
Merciiiii!

Solenne a dit…

Comme ça t'as déjà le menu de notre premier dîner chez toi :)

coffre à jouets a dit…

Ca me plaît beaucoup!