mardi 27 mai 2014

Best of Istanbul part1 : kebab, café, baklava et cie...

Depuis 3 ans, on a un chouette petit groupe avec qui on fait des voyages sympas. Après New York, Lisbonne, et Berlin, on a opté pour Istanbul. Pour la première fois, personne n'avait eu le temps d'ouvrir un guide et personne ne connaissait la ville. Mais c'est pas bien grave parce qu'on a tous les mêmes envies : balades, bouffe, fiesta. Sauf que pour la première fois, on a eu le même avis : gros coup de coeur pour cette ville!

Je vais pas vous raconter les mosquées, les rives du Bosphore, le palais de Topkapi, le grand Bazar, Sainte Sophie, le quartier de Galata, tout ça tout ça, sinon ce serait plus un blog de bouffe. Voici donc deux-trois trucs à savoir sur Istanbul (et qu'on ne vous dira pas dans les guides) :

Ceci n'est pas un kebab 

Cassons le mythe tout de suite : le kebab, ce n'est pas un pain rempli de viande grasse légèrement épicée, de crudités, le tout recouvert de sauce (blanche, américaine ou autre hérésie de l'industrie agro-alimentaire). Erreur grossière, le kebab en Turquie (donc dans son pays d'origine) désigne au sens large une assiette composée généralement de viande, de riz, de tomates et d'aubergines. Après y'a des variantes et des subtilités, mais dans l'esprit, ça reste ça. Pas de sauce, pas de version à emporter dans du pain, nada.

Donc ça c'est un kebab (ou kebap, ça dépend des prononciations)
Et ça c'est juste pour faire marrer les touristes (un peu comme les sex-shops à Pigalle)

Le café turc, c'est pas une blague


Comme dirait mon pote Alex, y'a autant à boire qu'à manger dans c'truc! Il a pas tort, le café turc, c'est du café mais avec beaucoup beaucoup de marc. Ca paraît pas bon comme ça mais en fait c'est plutôt pas mal. Après, une fois qu'on y a goûté, on comprend pourquoi on vous sert toujours un verre d'eau avec...
Les tasses sont presque les mêmes partout, je sais pas si il existe un Pudong local de la tasse à café mais j'ai des soupçons...

Les Türkish delights, ce mensonge marketing

Les pâtisseries, les loukoums, je ne vous apprendrais rien, c'est pas light du tout. Du sucre, des fruits secs, le tout frit dans le miel...Mais là où y'a pas de mensonge sur la marchandise, c'est que c'est vraiment bon. Perso j'ai un énorme faible pour les loukoums à la rose (mon côté fleur bleue) et pour les baklava. 
Charlie et la chocolaterie turque

La Türkish street food, ça envoie du lourd  

La street food, Dieu merci, c'est pas qu'à New York et en Asie. A Istanbul, il y a tout plein de petits stands ambulants : du jus d'orange et de grenade, des genres de bagels locaux au nutos ou à la vache kiri, des chourros même en version noix/pistaches et plus marrant des concombres, qu'on épluche et qu'on saupoudre de sel, c'est tout con, mais fallait y penser!

Le concombre juste comme ça, parfait pour la gueule de bois!

Et puis en vrac...


  • Le raki (alcool local à base d'anis), c'est bien meilleur que le pastis! A goûter sans modération!
  • Il y a un Shake Shack à Istanbul, moins bon que celui de NY mais meilleur que celui de Londres. Parce qu'un bon burger, entre deux kebabs et trois houmous, ça n'a pas de prix.
  • Il y a des boîtes de nuit où passer "Le renard et la belette" de Manau est un moyen d'honorer le français en goguette. Un moment j'ai même cru qu'ils allaient nous passer "Mon amant de Saint Jean". Comme quoi, on n'a pas encore réussi à saouler la planète entière avec "Get Lucky".
  • Se faire masser dans un hammam, c'est hyper sympa mais c'est pas sans risques, au début j'ai cru que mon pote Alex était une chochotte, mais quand il a enlevé son t-shirt, faut avouer qu'il avait plus l'air de sortir d'une prison soviétique que d'un lieu de détente. 
  • On a croisé quelques très belles tunisiennes...Les mecs, deux choses à savoir : on ne drague pas les filles accompagnées (sous peine de problèmes très rapides) et ces demoiselles sont plus Instagram que Facebook, prévoyez le coup, ce sera plus simple pour garder le contact.
  • Le statut de la femme...comment dire. J'ai pas mal voyagé mais c'est la première fois qu'on demande en toute décontraction aux mecs que j'accompagne si je suis leur secrétaire.
  • Sinon dans les sujets plus légers, mieux vaut éviter de vomir dans un taxi, il vous en coûterait une cinquantaine d'euros, à bon entendeur!

3 commentaires:

Helene a dit…

Les "bagel" turcs, ça s'appelle des Simit. D'où le nom de la grande chaine "Simit Sarayi", le Mie Caline local quoi ;)

Et sinon en street food, ne pas oublier : le maïs et les moules géantes !

Solenne a dit…

@Helene : merci, je vais me coucher moins bête ce soir! Effectivement, je n'ai pas parlé de ces immenses moules fourrées au riz, je n'y ai pas goûté, il va falloir que j'y retourne!

macroisierecosta (roger) a dit…

Bonjour Solenne,

Le hasard fait bien les choses, je suis tombé sur votre blog en voulant vérifier l'orthographe de "et ça, c'est juste"...
Cela ne s'invente pas.

J'aime beaucoup le ton de cet article. Cet été, je suis allé en Turquie à Side. Je suis revenu enchanté.

Cordialement, Roger

Cordialement, Roger